Concours ENM : 4 élèves magistrats incarnent la campagne de communication

14 février 2025

Jusqu’au 7 mars prochain, les inscriptions aux concours 2025 de recrutement d’auditeurs de justice donnent lieu à la campagne de communication #DemainMagistrat, incarnée par des élèves magistrats de la promotion 2023. Mathilde, Robin et Thibault, anciens étudiants en droit, ainsi que Jouwaïda, professionnelle en reconversion nous livrent leurs motivations pour exercer le métier de juge ou procureur.

4 élèves magistrats incarnent la campagne de communication

3 anciens étudiants en droit 

Mathilde

Parcours d’études ? Licence de droit classique, puis master « Justice, Procès, Procédure » parcours « Métiers de la justice », à l’Université de Paris-Nanterre, en région parisienne.

Prépa ? Stage aux affaires familiales au tribunal de Nanterre, stage au tribunal de proximité de Puteaux, poste d’assistante de justice au sein d’un chambre sociale à la cour d’appel de Paris pendant un an (durant l’année de M2).       
Concours obtenu à l’issue du Master 2 sans année dédiée à une préparation spécifique.

Pourquoi ce métier ? « Je souhaitais exercer un métier qui ait du sens et qui contribue à l’évolution de la société. Ce métier concilie mon intérêt pour la technicité du droit et ma volonté d’être proche des citoyens. En outre, être magistrat permet d’exercer des fonctions variées tout au long de sa carrière.»     
 

     

 
 

Robin

Parcours d’études ? Licence en droit, économie gestion et Master I et II « Justice, procès et procédures » à l’Université de La Rochelle.

Prépa ? Préparation privée couplée avec un poste d’assistant de justice au tribunal judiciaire de Niort.

Pourquoi ce métier ? « La magistrature est un métier au cœur du monde dans lequel nous vivons et où la prise de décisions importantes est constante. Être un acteur central de la justice dans notre société tout en garantissant l’État de droit est une responsabilité qui oblige et qui m’a motivé à choisir ces fonctions. »

 

Thibault

Parcours d’études ?  Licence en droit privé à l’université de Clermont-Auvergne, Master 1 en droit pénal et sciences criminelles, puis Master 2 en droit pénal approfondi à l’université de Bordeaux.

Prépa ? Institut d’études judiciaires de Bordeaux en parallèle d’une prépa privée, poste d’assistant de justice pendant deux ans au parquet du tribunal judiciaire du Puy-en-Velay.

Pourquoi ce métier ? : « Le magistrat, chargé d’appliquer le droit, apparait comme un garant de l’État de droit et du respect des libertés fondamentales. J’ai choisi d’exercer ce métier pour être au cœur du processus décisionnel tendant au respect du pacte social, avec les enjeux contemporains d’écoute et de dialogue qu’il implique. Par ailleurs, les perspectives de mobilité, aussi bien géographique que fonctionnelle, constituent une véritable source d’enrichissement.»      


 

1 professionnelle en reconversion

Jouwaïda, ancienne conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation

Parcours d’études ? Maîtrise de droit privé et Master 2 Recherche mention droit privé et sciences criminelles à l’université Robert Schuman de Strasbourg, certificat d’aptitude aux fonctions de conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation au sein de l’École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP).

Expérience professionnelle ? Assistante de justice au tribunal judiciaire de Colmar, puis conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) durant plus de 10 ans au sein des SPIP des Alpes-Maritimes, du Pas-de-Calais, et de Seine-et-Marne.

Pourquoi ce métier ? « Je souhaitais poursuivre ma carrière professionnelle au sein du ministère de la Justice en prenant une part pleine et entière dans le processus décisionnel, pour être plus déterminante dans la vie des justiciables. Profondément attachée aux valeurs d’égalité, d’engagement et d’ouverture d’esprit, je veux exercer un métier qui en est vecteur et être à mon tour un artisan de la paix sociale. »